Il s’épanouit dans les régions du littoral méridional et oriental, depuis Adélaïde jusqu’au grand sud du cap d’York. . Sa physionomie le fait ressembler à un petit ourson, pourvu de grandes oreilles arrondies et poilues, d’un nez aplati, de membres très courts, et d’une fourrure très soyeuse qu’il entretient à merveille. Il mesure au maximum 85cm pour un poids moyen de 10kgs.
Animal nocturne et assez solitaire, son ouïe est très aiguisée, de même que son odorat, tandis que sa vision reste médiocre. Il fut chassé pendant des années par les aborigènes et les colons pour le trafic de fourrure. Une pratique désormais interdite. L’autre prédateur qu’il dut affronter est le dingo, ce chien sauvage australien, vorace et carnassier. Il vit principalement dans les forêts d’eucalyptus, mais apprécie aussi les gommiers, se nourrissant de leurs petites pousses. Chaque feuille ingurgitée est choisie avec un soin quasi maniaque, pour en extraire le meilleur. À l’âge adulte, il en consommera environ 500 par nuit. Le gouvernement reste attentif aux problématiques de l’environnement qui pourrait le mettre en danger compte tenu de la masse de feuilles dont il se nourrit. Arboricole il passe donc la plupart de son temps perché dans les arbres, dont il se nourrit, ou recroquevillé sur lui-même lorsqu’il fait un peu plus froid.
Il s’y déplace en s’accrochant aux branches, mais il peut aussi se mouvoir à quatre pattes sur la terre ferme, qui n’est pas son environnement de prédilection. Il ne fait pas de nid, mais marque son territoire, et certains y passent d’ailleurs toute leur vie. Les mâles évoluent généralement dans quelque 3 hectares, et des bagarres peuvent avoir lieu si leurs congénères empiètent un peu trop.
La particularité de ce mode de fonctionnement est que lorsqu’un koala meurt, l’un d’entre eux reprend son espace, mais exactement sur les mêmes bases de données en termes de superficie.
Il utilise toutes sortes de vocalises selon les circonstances qui donnent lieu parfois à des cacophonies étonnantes. Les femelles mettent un petit au monde par an, sauf exception. Le petit se réfugie dès la naissance dans la poche ventrale ou il va pouvoir grandir en paix et se nourrir. À six mois, enfin couvert de poils, il commence les excursions en dehors de ce cocon, mais y revient très vite. Sa mère peut aussi le transporter sur son dos et il devient sevré et autonome pour ses un an.
Le koala se rapproche dangereusement de la vie urbaine à cause de la déforestation, il n’est pas rare d’en trouver dans les jardins publics et les parcs des grandes villes, pour le plus grand bonheur des promeneurs. Il est lié à de nombreuses légendes locales, et la population a plutôt tendance à le protéger et à aimer le regarder évoluer en toute liberté.
